Je viens de me réveiller après avoir dormi "la singe" (excusez-moi la blague stupide mas je suis encore endormi). Nous avions fini nos examens et nous sommes allés prendre un pot... ou deux... ou trois... ou quatre pour le célebrer avec Marina, Renate, Chimo, Antoine et Alejandro. Ce sont terribles et si resistants, ceux deux, Chimo et Marina. Tous nous avons coincidé à signaler comme très difficiles on été les écoutes, toutes les trois. Mais c'est déjà passé: alea jacta est, comme Antoine a très bien et cultement dit. Au début, j'ai éprouvé une sensation de soulagement: tout est fini; le stress, disparu; la soirée qui s'allonge paresseuse... mais, maintenant, je me rends compte qu'il y a quelque chose qui m'inquiète. Peut-être la désorientation de me léver brusquement -n'importe qui m'a demandé n'importe quoi, en me réveillant-. Peut-être. Mais, si je fais attention, je sens un vide existentiel que je ne sais pas si je serai capable à surmonter. J'ai besoin de pratiquer le français, de le parler, d'en parler... j'y suis accro. Bon, heureusement, l'orale reste encore.

