dimecres, 13 de juliol del 2011

Un autre train qui passe...

Une petite gare cachée au midi de la forêt. Le vieux bâtiment, dans un autre temps garni et rayonnant, est maintenant fermé et ruiné. L’horloge, sans des aiguilles, ressemble un oeil aveugle et vide. Et un seul voyageur qui attend, qui attend toujours.

Il y a des années où les trains ne passent pas. Il y a eu d’autres où ils sont passés, fugitifs, sans s’arrêter, avec destinations rêvées. Mais il y a quelques trains qui arrivent. Avec des noms de filles. Avec des noms de villes. Parfois ils ne s’arrêtent qu’un petit moment. Il n’y a pas le temps à douter. Une seconde après, le train est parti.

Rarement il y a des trains qui s’arrêtent et ils restent en attendant, patiemment, ronronnants, les portes ouvertes, la décision du passager.

Mais l’observateur reste là, pétrifié, la valise qu’il soutient, elle pèse des tonnes, chaque année un peu plus. Le train part, finalement. Une larme coule.