D'après la proposition de la prof de français de faire une biographie sur un personnage célèbre important pour notre pays, j'eus un moment d'hésitation (pas d'excitation, SVP). Pays? Quel pays? Facebook? Mon quartier? (Maintenant, on continue à penser en termes du 19ème siècle, l'État-nation et des conneries similaires). Alors, je fis mentalement un petit voyage pour l'histoire de celui qu'on dit Espagne. Je regardai aussi à la mémoire particulière des patriotes catalans pour y chercher quelque chose d'intéressante. Mais ce que j'y trouvai était désolation, manichéisme et rancoeur. Les mots de Samuel Johnson "Le patriotisme est le dernier refuge des canailles" me furent revenus. Mais, bon, il fallait faire les devoirs. Mes premières pensées allèrent retrouver les héros classiques: Colón, Velázquez ou Ramón y Cajal; après, je pensai à d'autres alternatifs: Pablo Iglesias, Ferrer y Guardia ou Federica Montseny; un peu plus tard, à des personnages ambigus: Unamuno, Josep Pla ou El Tempranillo; finalement, j'avais pratiquement décidé faire une biographie collective: Numancia, les Comuneros ou La colonne en Fer (des anarchistes pendant la guerre civile). Mais, je ressentais un certain malaise: aucune ne m'éxcitait suffisament.
Alors, une inspiration enleva ma pesanteur: quel avait été le personnage qui m'avait ému le plus les dernières années? Qui a réveillé les sentiments le plus intenses récemment? JMA, sans doute. Il naquit n'importe où, au sein d'une famille bourgeoise avec des prétentions nobiliaires. Parmi ses ancêtres, il y avait des relations lointaines avec le nommé en haut, Unamuno. Son grand père avait été un juriste républicain renommé. Et lui, il gagna le numéro 1 de quelque opposition à fonctionnaire. (Je ne sais pas bien quel a été son parcours professionnel, mais il ne m'intéresse rien). Il maria une digne copine, habillée à la façon de la Section Féminine, grisâtre, avec le sourire pétrifié (ça doit être une marque ou un stigmate de groupe, vu que le président valencien fait des grimaces qui lui ressemblent). Et il gagna la première dignité du pays nommé Espagne grâce à la persistance granitique d'une pensée plate, probablement par influence de la dévastation des parâmes castillans où il grandit. Sa seule consigne était "Partez, monsieur González" et la constante répétition de ce message persuadit les citoyens de la ténacité de ce personnage.
À partir de son couronnement, il commença un procés de divinisation qui lui conduit à partager les excellences de sa condition nouvelle avec d'autres phénomènes de la politique internationale tels que le président italien (Berlusconi) et l'américain (Bush junior). Il maria sa fille à la cathédrale de l'Almudena à Madrid, avec des résonances d'une cérémonie d'État, en mélangeant le roi d'Espagne et d'autres chefs d'État avec des intrigants reputés, tels que Correa ou "Le Moustaches".
Notre homme est vraiment un génie. Il parle le catalan à l'intimité et l'anglais à l'université de Georgetown. Il réussit à partager table et nappe avec les grandes figures du nouvel ordre mondial. La photo des îles Azores, avec Bush et Blair, immortalisant la réunion qui nous emmerda au trou de l'Iraq, constitue la certification de sa sagacité et perspicace, le sommet de sa démarche institutionnelle. Le plus grand réussi personnel fut mettre les pieds sur la table à côté de W. Pas content avec tout ce qu'il avait déjà obtenu, ambitieux, il paya une quantité désopilante pour recevoir une condécoration du Congrès des États-Unis que finalement il ne put pas atteindre. Il ne put pas non plus obtenir le titre de Marquis de Perejil, même s'il fit des mérites extrêmes: il n'hésita pas à y envoyer la Légion avec la chèvre pour reconquérir le territoire envahi par le terrible musulman, tandis qu'il se promenait à son bureau, habillé en une tenue militaire, en marquant le pas de l'oie, en caressant le globe terrestre.
Après deux législatures, il abandonna la prèmiere ligue pour exercer d'homme sage et cultiver ses abdominaux. Ma femme dit que ce n'est qu'envie parce qu'il a une chevelure Pantène et je peu compter mes cheveux avec les dits de la main. Peut-être. Mais il faut ne pas oublier qu'il a été nommé récemment par le magazine Foreign Affairs (peu soupçonné des tendances de gauche) un des trois plus pires ex-présidents de la planète, dédié à salir le prestige (prestige?) du pays dont il avait été le maximum représentant.
Cet Homme, Jose Mari I d'Espagne.
Alors, une inspiration enleva ma pesanteur: quel avait été le personnage qui m'avait ému le plus les dernières années? Qui a réveillé les sentiments le plus intenses récemment? JMA, sans doute. Il naquit n'importe où, au sein d'une famille bourgeoise avec des prétentions nobiliaires. Parmi ses ancêtres, il y avait des relations lointaines avec le nommé en haut, Unamuno. Son grand père avait été un juriste républicain renommé. Et lui, il gagna le numéro 1 de quelque opposition à fonctionnaire. (Je ne sais pas bien quel a été son parcours professionnel, mais il ne m'intéresse rien). Il maria une digne copine, habillée à la façon de la Section Féminine, grisâtre, avec le sourire pétrifié (ça doit être une marque ou un stigmate de groupe, vu que le président valencien fait des grimaces qui lui ressemblent). Et il gagna la première dignité du pays nommé Espagne grâce à la persistance granitique d'une pensée plate, probablement par influence de la dévastation des parâmes castillans où il grandit. Sa seule consigne était "Partez, monsieur González" et la constante répétition de ce message persuadit les citoyens de la ténacité de ce personnage.
À partir de son couronnement, il commença un procés de divinisation qui lui conduit à partager les excellences de sa condition nouvelle avec d'autres phénomènes de la politique internationale tels que le président italien (Berlusconi) et l'américain (Bush junior). Il maria sa fille à la cathédrale de l'Almudena à Madrid, avec des résonances d'une cérémonie d'État, en mélangeant le roi d'Espagne et d'autres chefs d'État avec des intrigants reputés, tels que Correa ou "Le Moustaches".
Notre homme est vraiment un génie. Il parle le catalan à l'intimité et l'anglais à l'université de Georgetown. Il réussit à partager table et nappe avec les grandes figures du nouvel ordre mondial. La photo des îles Azores, avec Bush et Blair, immortalisant la réunion qui nous emmerda au trou de l'Iraq, constitue la certification de sa sagacité et perspicace, le sommet de sa démarche institutionnelle. Le plus grand réussi personnel fut mettre les pieds sur la table à côté de W. Pas content avec tout ce qu'il avait déjà obtenu, ambitieux, il paya une quantité désopilante pour recevoir une condécoration du Congrès des États-Unis que finalement il ne put pas atteindre. Il ne put pas non plus obtenir le titre de Marquis de Perejil, même s'il fit des mérites extrêmes: il n'hésita pas à y envoyer la Légion avec la chèvre pour reconquérir le territoire envahi par le terrible musulman, tandis qu'il se promenait à son bureau, habillé en une tenue militaire, en marquant le pas de l'oie, en caressant le globe terrestre.
Après deux législatures, il abandonna la prèmiere ligue pour exercer d'homme sage et cultiver ses abdominaux. Ma femme dit que ce n'est qu'envie parce qu'il a une chevelure Pantène et je peu compter mes cheveux avec les dits de la main. Peut-être. Mais il faut ne pas oublier qu'il a été nommé récemment par le magazine Foreign Affairs (peu soupçonné des tendances de gauche) un des trois plus pires ex-présidents de la planète, dédié à salir le prestige (prestige?) du pays dont il avait été le maximum représentant.
Cet Homme, Jose Mari I d'Espagne.