diumenge, 11 de desembre del 2011

Ballet, une forme d'intelligence

Ce week-end j’ai eu l’opportunité d’assister à une représentation très spéciale : un concours de ballet. Il y avait huit finalistes –dont un seul garçon- qui devaient jouer deux interprétations, la première d’un répertoire établi par le jury et la seconde, d’élection libre. C’est incroyable comme les danseurs sont capables d’évoluer sur la scène, avec les tournés, jetés, frappés, pliés, relevés, (inépuisables les mots de la danse en français), les élévations des jambes, les équilibres, et tout ça d’accord avec la musique. 

D’ailleurs, j’ai eu la chance de dialoguer avec eux et avec leurs professeurs et l’admiration que je sentais s’est multipliée car ils sont des enfants, à peine 16-17 ans, et ils sont capables de se transformer et de transmettre des sensations si subtiles. Mémorable la pièce Sérénité, avec la musique de Haydn, jouée par Maria, une élève de Murcia. 

Peut-on exprimer des sentiments qui n’ont pas été vécus ? C’est une question qu’un jour je devrai poser aux spécialistes, car mon tendance est à refuser une réponse affirmative. Existe-t-il une intelligence corporelle, indépendante d’autres qu’on dirait plus conventionnelles ? Le psychologue Howard Gardner en a parlé et après voir ces manifestations  je n’ai qu’accepter l’évidence. 

En ce moment que j’écris on ne connaît pas le vainqueur du concours, mais je suis sûr que le jury a eu une difficile résolution à décider.

(Le vidéo ci-dessous n'est pas ce que j'ai vu, mais j'ai a pu assister à une master-class similaire)