Vendredi, 10 décembre. Público. Dernière page. Colonne d'un collaborateur du journal.
Là on pourrait lire la protestation de Lula sur l'emprisonnement de Julian Assange, le créateur de Wikileaks, l'organisation qui a dévoilé milliers de papiers "secrets" de la diplomatie américaine. Depuis le moment où cette histoire a commencé, octobre 2010, la chasse à l'homme a commencé aussi. Le procureur suédois a demandé à l'Interpol la détention de ce sujet. Deux femmes -dans certains médias elles seraient des collaborateurs de Wikileaks, d'autres informations en parlent comme des journalistes- ont dénoncé des violences sexuelles. La banque suisse où l'organisation avait un compte bancaire l'a fermé; Mastercard, Visa et d'autres systèmes de paiement ont aussi suspendu leurs services. Amazon, qui hébergeait le site de l'organisation a fait comme ça. Désormais, un groupe qui soutient les actions de Wikileaks, sous le nom d'Anonymus a commencé des attaques contre ces entreprises et les participants à des protestations diverses cachaient leur identité sous l'image du personnage V de Vendetta (un BD et film qui a eu un certain succès récemment). Assange, qui restait occulte à Londres, s'est présenté à la justice britannique qui a ordonné une arrestation sans possibilité d'obtenir la liberté sous caution.
À travers de la page www.freewikileaks.eu ont été convoquées des manifestations pour défendre la liberté d'expression et contre la persécution de cette organisation. À Alicante, ça serait samedi, le 11, à 18h, en face du consulat britannique. J’étais là. À cette heure il n'y avait que 17 personnes. Pas vrai, 21: deux polices locales, deux journalistes de Canal 9 et 17 manifestants dont 15 n'avait pas les 30 ans et 2 qui passait la cinquantaine.