dilluns, 15 de novembre del 2010

L'échec scolaire

Tout le monde en parle. Les journalistes, les politiciens, les enseignants, les familles: c'est l'échec scolaire. Et tous culpabilisent les autres. Les enseignants disent que les élèves n'ont aucun intérêt à apprendre, que les familles ont renoncé à sa fonction éducatrice. Les familles dirigent leurs critiques contre les enseignants et les politiciens. Ceux-ci, de leur côté, élaborent des discours compliqués y proposant des solutions invraisemblables comme ces-ci d'étudier le chinois mandarin, enseigner la citoyenneté avec un interprète qui traduit à l'anglais ce que le professeur de philosophie lui dit...

Mais les chiffres sont incontournables: 20% des élèves ne finissent pas leurs études obligatoires; 40 % des lycéens ont des difficultés à bien comprendre un article d'information général d'un journal; plus de 60% sont incapables de réussir à interpréter correctement un formulaire administratif. Seulement un sur cinq élèves connaissent le dernier prix Nobel de littérature ou quel est le président d'un pays voisin. Alors, qu'est-ce qu'il se passe? Probablement il y a un ensemble de circonstances qui contribuent à expliquer le phénomène qui nous occupe. La famille nucléaire, où le deux membres du couple qui ont des travails en dehors de la maison, les enfants qui grandissent tous seuls, cette situation ne permet pas développer une socialisation adéquate et l'intériorisation des normes et des valeurs les plus élémentales: l'effort, la constance, la persévérance. L'école, de son côté, nous offre un modèle ancré dans le passé, avec des structures organisatrices extrêmement rigides -agroupament des élèves, temps et horaires scolaires...- et peu accordés avec les temps nouveaux.

D'ailleurs, les médias, qui offrent des modèles pervers, des personnages qui deviennent des célébrités grâce à la manifestation de leurs déformités morales, sans aucun autre mérite à justifier leur réputation. Si les héros d'aujourd'hui sont des gens comme Belén Esteban et ses amis, le futur est bien triste. Si, en plus, ceux qui devraient apparaître comme le modèle d'honorabilité et de bien faire, les exemples à suivre, les politiciens qui nous gouvernent, sont sujets des affaires de corruption et accusés de délits divers, ce futur devient tragique. Souvent, on demande à l'école lutter contre les éléments.

Bien que l'école doit changer, améliorer la formation des enseignants pour faire face à la diversité qui décrit la société actuelle, utiliser les nouvelles technologies, intégrer nouvelles pratiques pédagogiques, etc. mais elle toute seule ne pourra pas réussir à diminuer l'échec scolaire sans la collaboration des autres pouvoirs impliqués. C'est, donc, une affaire collective où on se joue le futur.